Walibi Belgium : notre avis sur Kondaa !
Ce samedi 8 mai 2021, Walibi Belgium lançait sa saison 2021, marquée par la toute nouvelle extension de sa zone Exotic World, avec en vedette l'impressionnant Kondaa, Megacoaster signé Intamin. Nous avons fait partie des premiers visiteurs à avoir pu découvrir cette nouveauté et nous vous livrons notre avis détaillé !
Cette nouveauté est l’un des points culminants du plan d’investissement mis en place par la Compagnie des Alpes depuis 2018 et qui vise à injecter environ 100M€ dans de nouvelles expériences pour les visiteurs. Après les ajouts de Tiki-Waka (2018) et Pop Corn Revenge (2019), Walibi Belgium a tenu à mettre l’accent sur les sensations fortes avec cet investissement de 25 millions d’euros – un record depuis la création du parc en 1975.
Synopsis : Découvrez la légende du Kondaa, une terrible créature ayant semé la terreur parmi les tribus indigènes il y a plus de 5000 ans après s’être fait dérober ses œufs. Après des siècles de disparition, Kondaa s’est réveillé et est bien décidé à exprimer sa colère !
Kondaa : l’attraction de tous les records !
Une fois aux abords d’Exotic World, impossible de passer à côté du sommet de Kondaa, culminant à 50 mètres de hauteur. Sur la petite place centrale, tous les regards sont portés vers l’entrée du Megacoaster qui prend la forme d’un temple en pierre dominé par une statue de la créature.
La zone thématique est plutôt charmante, et est quelque peu détachée du reste du parc en étant accessible par deux ponts au dessus de la Dyle, la rivière belge. Un îlot central propose un petit parcours pédestre au dessus d’un bassin et passant sous une impressionnante souche d’arbre abritant une cascade.
Pendant que les plus grands jouent à se faire peur avec Kondaa, les enfants peuvent s’amuser avec l’attraction Kondaala, qui est en réalité la seconde vie de l’attraction Stunt Flight, Barnstormer du manufacturier italien Zamperla.
Un bloc sanitaire comprenant des toilettes et une boutique, tous les deux thématisés en cohérence avec l’univers de la zone, complètent les points d’intérêt des environs.
Affrontons à présent la bête Kondaa, dont la file d’attente propose une balade sous la structure et permet de se rendre compte du caractère imposant de celle-ci : 20 tonnes d’acier, 124 rails et 147 poteaux composent le parcours s’étendant sur 1,2 kilomètre.
Si assez pauvre en décors, la file offre une superbe vue sur la première descente et permet de faire monter la pression. Ce parcours nous a rappelé la première partie de la file d’attente d’Oziris (Parc Astérix), partant relativement loin, et évitant ainsi le sentiment de « zig-zag » et de faire du surplace.
Juste avant de pénétrer dans la gare, une petite fresque représente la menace qui rôde, en duel avec un groupe d’humains pendant que d’autres subtilisent les fameux œufs. La (petite) gare est elle très joliment thématisée, avec des effets lumineux, d’autres fresques et une tentative de masquer le plafond métallique du bâtiment avec des éléments décoratifs.
Lorsque les trains reptiliens arrivent en gare, les sourires sont visibles derrière les masques de protection et les applaudissements sont nourris : un bon présage pour la suite !
Une fois à bord et le train mis en marche, celui-ci effectue rapidement son ascension vers le sommet, avant de chuter vertigineusement sur une pente courbée à 80° et d’accélérer jusqu’à 113km/h. S’enchaine ensuite différentes figures techniques (cobra roll, S-Curve, S-Hump) offrant aux fans de sensations fortes quelques frissons, et surtout 15 moments « airtime » (un record mondial pour ce type de coaster). Durant son parcours, Kondaa nous entraine aux abords de la zone Far West, côtoyant presque le tracé du Calamity Mine.
Après d’ultimes « Bunny Hops », la zone de frein vient clôturer l’expérience qui n’aura pratiquement pas eu de coup de mou de toute sa durée (environ 1 minute).
Chiffres clés :
- 2 trains de 24 personnes (1080 pers. / heure)
- Taille minimum : 1 m 30
- Vitesse maximale : 113 km/h
- 1200 m de rails
- Airtimes : 15
On peut regretter l’absence totale de thématisation le long du parcours, les trains évoluant au dessus d’une zone d’herbe plate – n’aidant pas à l’immersion sensée nous plonger au cœur d’une jungle luxuriante. Signe encourageant : quelques 16.000 arbres et plantes ont été installés à travers la nouvelle zone, il faudra donc certainement laisser du temps avant de les voir prendre de l’épaisseur.
Malgré tout, il faut le dire : Kondaa est à la hauteur des attentes et ravira les amateurs de sensations fortes en alliant à la fois courbes sensationnelles et fluidité à toute épreuve. Cette nouveauté de tous les records permettra également à Walibi Belgium de s’offrir une belle réputation et d’attirer un public en quête de toujours plus de frissons !
La sortie se fait par une boutique où les visiteurs peuvent retrouver leur photo prise durant leur tour de Kondaa, mais également acheter l’un des 67 nouveaux produits qui composent la gamme souvenir. Si la plupart reste classique – avec une simple déclinaison du logo Kondaa en coussins, gobelets et autres magnets, d’autres produits s’avèrent plutôt qualitatifs, comme les statuettes de Kondaala et Konda affichant des prix abordables (respectivement 9,50€ et 12,90€).
Nsoso : pour reprendre des forces après les sensations fortes !
L’extension de la zone Exotic World est également accompagnée de l’ouverture d’un tout nouveau point de restaurant rapide : Nsoso, offrant 400 places assises et proposant des plats à base de poulet. L’extérieur de l’établissement est relativement soigné et bien thématisé avec des murs en torchis et un toit de chaume. Des tables intérieures (inaccessibles actuellement en raison des conditions sanitaires) et une grande terrasse permettent de reprendre des forces et d’admirer les trains oscillant dans les airs.
La décoration intérieure de Nsoso n’est pas sans rappeler celle du Restaurant Hakuna Matata à Disneyland Paris avec ses couleurs vives et ses poteries décoratives.
Le restaurant propose une variété de « buckets de poulet » (tenders, pilons, wings) ainsi que quelques burgers et salades. Des suggestions végétariennes sont proposées, un effort à souligner.
Dommage de ne pas avoir fait preuve de plus d’originalité dans les saveurs : si par le passé, Walibi Belgium a su pousser l’immersion jusque dans l’assiette (comme par exemple les plats indiens du Delhi’cious près de Popcorn Revenge), Nsoso ne sert au final que des plats « classiques » de restauration rapide.